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West Island, 1667-2017

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Conférencier: Pierre-F. McDuff

Quand:   Jeudi 18 janvier 2018, de 19h30 à 21h

Où:         Édifice Centennial Hall

               288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield H9W 4A4

 

Conférence en anglais suivie d'une période de questions bilingue.

 

Pierre-F. McDuff a contribué à de nombreux ouvrages biographiques publiés, dont le nouveau livre «Les Maires de Montréal » édité par Jacques G. Ruelland, membre du notre Conseil d'administration.

 

Après une brève intro, nous nous intéresserons à l'évolution des paroisses de Lachine, Ste-Anne-de-Bellevue, St-Laurent, Pointe-Claire, Ste-Geneviève et L'Île-Bizard. Ces paroisse oint délimité les premières municipalités de l'île de Montréal, créées entre 1845 et 1855.

 

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St. Lawrence Seaway: from Procrastination to Realisation

(La Voie maritime du St-Laurent : de la procrastination... à la réalisation)

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ConférencierFred Parkinson

Quand : Jeudi 16 novembre 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

Conférence en anglais. Période de questions bilingue.

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Les premiers pourparlers entre le Canada et les États-Unis en vue d’un système de navigation de Montréal au lac Ontario eurent lieu en 1895. La détermination faisait défaut, cependant des discussions ont conduit à l’établissement de la Commission mixte internationale (CMI) en 1909, commission qui s’occuperait des questions concernant les cours d’eau partagés par les deux pays. En 1949, le besoin d’une liaison fluviale était devenu pressant, aussi des négociations sérieuses ont été menées avec la CMI. Les progrès ont été entravés par les contestations des compagnies ferroviaires ainsi que par divers autres intérêts commerciaux bien établis, mais finalement les intérêts des exploitations minières, industrielles et agricoles l’emportèrent et un accord a pu être mis en place. La construction de la voie maritime a commencé en 1954.
La construction des 5 écluses canadiennes, des 2 écluses américaines ainsi que de la centrale à Cornwall-Massena, a nécessité des modifications majeures le long du fleuve. Onze villages ont été noyés, seulement deux ont pu être reconstruits au-dessus du niveau final du fleuve. Les routes et les voies de chemins de fer ont dû être relocalisées. L’ensemble du système a été salué comme le plus grand projet de navigation jamais entrepris dans le monde.
La voie maritime a été achevée et est devenue opérationnelle en 1959. En 190 jours de la même année, 25,1 millions de tonnes de cargo ont transité. La circulation des navires a augmenté pour atteindre un maximum de 80 millions de tonnes en 1979 et ensuite a diminué jusqu’à environ 40 millions de tonnes par an à l’heure actuelle. Cependant les améliorations apportées aux écluses et aux canaux ont progressivement augmenté la saison de navigation. En 2006, les navires pouvaient naviguer pendant 283 jours.
Grâce à la voie maritime qui donne accès aux Grands Lacs, les retombées économiques annuelles partagées par les nombreuses industries et le secteur agricole des deux pays ont été estimées à plus de 35 milliards de dollars américains.

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Fred Parkinson est Ingénieur Civil/Hydraulique à la retraite.
Pendant 45 ans, Fred a travaillé en tant qu’ingénieur dans le domaine de l’hydro-électricité et la navigation maritime. Il a été responsable d’études visant à améliorer l’opération des écluses de la voie maritime dans les conditions de glace au printemps et à l’automne. Il a également participé aux études sur modèle réduit pour élargir et approfondir le chenal de navigation à l’aval de Montréal. D’autres études sur des modèles plus limités ont permis la mise au point de systèmes d’opération de plusieurs écluses sur les canaux Trent, Rideau, ainsi qu’outre-mer pour le canal Panama.
Dans le secteur de l’hydroélectricité, son premier projet au Québec a été le barrage de Carillon sur la rivière Outaouais. À cette époque, Hydro-Québec se lançait dans un programme ambitieux d’aménagements et Fred a pu participer aux études hydrauliques effectuées pour les projets des rivières Manicouagan et Outardes dans la région du Bas-St. Laurent, ainsi que sur les rivières La Grande, Eastmain et Caniapiscau dans les régions des baies James et Hudson. Il a été également le principal responsable des études-clés de design et mise-au-point pour plusieurs aménagements majeurs au Manitoba et en Colombie Britannique. Son expertise accumulée sur ces projets lui a ouvert la possibilité de travailler en tant qu’expert-conseil pour des projets outre-mer : Iraq, Pakistan, Népal, Madagascar, Philippines, Viet Nam, Nigeria, Soudan, Bolivie, Belize, Venezuela et Colombie. En 2003, pour clôturer sa carrière, il a été appelé comme témoin-expert devant la cour au sujet des graves inondations de 1996 de la rivière des Ha Ha dans la région du Saguenay.
À sa retraite, Fred a travaillé dix-huit mois dans un sous-comité de la Commission Mixte Internationale qui était chargée d’étudier les opérations de contrôle de la Voie Maritime et leurs effets sur les niveaux dans le lac Ontario et le fleuve St. Laurent. L’objectif était de recommander des modifications qui seraient plus acceptables aux différents intervenants, en particulier, dans le domaine environnemental.

Dernière Minute : Il y aura un invité spécial lors de la conférence.

MClaDr Murray Clamen, secrétaire à la retraite de la Section canadienne de la Commission mixte internationale, présentera un court diaporama décrivant les activités de la Commission mixte internationale, ainsi que quelques études typiques impliquant les rivières et les lacs le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Avant de devenir secrétaire, Dr Clamen a été conseiller technique supérieur de CMI pour plus d’une décennie sur toutes les questions liée à la gestion des eaux transfrontalières du système des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

 

 

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My Experiences of Expo 67

 

DSC07561ConférencierGary W. SimsGSims3

Quand : Jeudi 19 octobre 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

 

Conférence en anglais. Période de questions bilingue.

 

Notre conférencier nous parlera de ses expériences durant les fêtes du centenaire et de celles l’ayant menées aux cérémonies d’ouverture et de fermeture d’Expo ’67 et de ce qui s’ensuivit.

 

 

Gary W. Sims débute sa collection sur le Centenaire du Canada et sur l’Expo’67 en 1964. Il présente de petites expositions chez des voisins et chez des amis sur différents pays. Il est bénévole au musée de Lachine et en 1966, il y monte une exposition sur le Centenaire et sur Expo’67, son joyau. En 1967, Gary est assigné par la ville de Lachine au poste de directeur de Lachine 67 pour coordonner les événements du Centenaire et du 300e anniversaire de la fondation de la ville de Lachine. Il écrit une chronique hebdomadaire sur les événements des célébrations du Centenaire sous le titre Centennial Report dans le Lachine Messenger. En tant que directeur de Lachine 67 et comme journaliste, la corporation Expo’67 lui remet une passe spécial pour les

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attachés de presse qui lui donne un accès illimité au site. Durant cette période, il rencontre plusieurs chefs d’état et autres célébrités. Grâce à cette passe, des forfaits V.I.P. et un traitement pour attaché de presse lui sont attribués lors de ses visites dans chacun des différents pavillons sur le site de l’Expo. Il en conserve précieusement plusieurs items spéciaux qu’il chérit depuis 50 ans. Gary considère cette époque comme un des moments les plus exaltants de sa vie. Le privilège dont il a joui en 1967 n’a jamais été pris pour acquis et ne sera jamais oublié.

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The Rich World of Family History Research

ConférencierGary Schroder, Président, Quebec Family History Society

Quand : Jeudi 21 septembre 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

Conférence en anglais. Période de questions bilingue.

La recherche de l'histoire familiale est devenue un des passe-temps en plus forte croissance dans le monde. Le but de cette présentation sera d'explorer quelques uns des différents types de documents historiques utilisés en recherche généalogique au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Unis ainsi que dans d'autres parties du monde. Ceci inclut les registres de l'état civil des naissances, mariages et décès, les registres des églises, les recensements, les documents de successions, les registres fonciers et même les enregistrements de chiens. Nous verrons comment poursuivre la recherche de votre propre histoire familiale, surmonter le “mur de briques” ou retracer un insaisissable ancêtre autochtone au Canada.

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Gary Schroder est ou a été
- Président de QFHS, Quebec Family History Society, depuis 1995.
- Président de la conférence international sur l’histoire familiale 'Roots' ayant eu lieu à l’université McGill en 1997, 2002, 2007, 2011 et 2015.
- Professeur de cours sur l’histoire familiale à l’université McGill et au collège Champlain.
- Conférencier de sociétés historiques et généalogiques à travers l’Amérique du Nord.
- Orateur lors de la Conférence internationale 2001 sur l’histoire des familles écossaises, tenue au Trinity College, Dublin.
- Membre du comité consultatif spécial du Conseil de Bibliothèque et archives Canada.
- Éditeur de nombreuses publications, dont Christ Church, Montreal Marriages 1766-1850.
- Invité à de nombreuses reprises de la radio et télévision canadienne, répondant aux différentes questions généalogiques et faisant la promotion de la valeur pédagogique de la recherche de l’histoire familiale.
- Consultant à la recherche sur les versions américaine, britannique et canadienne de la série télévisée «Who Do You Think You Are»

- Créateur des journées « All Day Genealogical Seminars » à la bibliothèque de QFHS.

Il s’intéresse principalement aux ressources canadiennes, anglaises, irlandaises et britanniques (militaires) pour les généalogistes

Son premier ancêtre connu au Canada était son aïeul Cornelius Flynn arrivé à Québec en 1805. Cornelius Flynn 1787-1861, natif de Cork, Irlande, a servi dans la Royal Navy pour plus de 20 ans et fut blessé à bord du HMS Agamemnon durant la bataille de Trafalgar.

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En 2017-2018, la Société historique Beaurepaire-Beaconsfield vous présente des conférences variées sur l'histoire.

Nos conférences ont lieu le 3e jeudi du mois, de 19h30 à 21h.

Bienvenue à tous. 

Gratuit pour les membres; $2 pour les non-membres. 

Devenez membre pour seulement $5 par année. 

Information : Contactez-nous

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Fleury Mesplet (1734-1794) and the Birth of Freedom of Expression in Quebec (1776)

Conférencier: Jacques G. Ruelland Ph.D.

Quand : Jeudi 18 mai 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

Conférence en anglais. Période de questions bilingue.

2017-05-18GazettePremierePage3juin1778Né à Marseille, élevé à Lyon, l’imprimeur Fleury Mesplet (1734-1794), décide un jour de fuir l’intolérance qui règne alors en France et se réfugie en Angleterre. Il y rencontre Benjamin Franklin, qui le recrute en tant qu’imprimeur francophone du Congrès continental, en lutte contre les Anglais. C’est ainsi qu’il imprime les Lettres envoyés par les congressistes américains aux habitants de la Province de Québec pour les inciter à se joindre à eux contre leur ennemi commun : les Anglais. En vue de renforcer ce dessein, Franklin arrive à Montréal en 1776, et Mesplet l’accompagne : il sera l’instrument de la rébellion nord-américaine contre l’oppresseur européen. Mais le projet échoue ; les patriotes américains sont décimés par les Anglais. Toutefois, Mesplet décide de rester à Montréal, malgré une incarcération « préventive » de presque un mois. Aidé de quelques amis aussi « éclairés » que lui par la philosophie des Lumières (Valentin Jautard, Pierre du Calvet, etc.), il y fonde en 1778 le premier journal d’opinion au pays, la Gazette littéraire, et la première société de pensée, l’Académie de Montréal – laquelle cache peut-être une loge maçonnique française. Après un dur emprisonnement de trois ans, Mesplet retrouve sa femme, ses amis, son atelier, ses valeurs et ses combats et crée, en 1785, sur de nouvelles bases, un second journal, la Gazette de Montréal, qui lui survit encore aujourd’hui. Par-delà les siècles, entre la guerre d’Indépendance américaine et la Révolution française, l’histoire de Mesplet rappelle que la lutte pour la liberté d’expression est toujours d’actualité.

2017-05-18JacquesRuellandNé à Spa (Belgique) en 1948, Jacques G. Ruelland a immigré au Canada en 1969, nanti d’un diplôme de technicien en imprimerie de Liège (Belgique). Il détient maintenant un BA and une MA en philosophie des sciences, une deuxième MA en histoire, une troisième en muséologie et un Ph.D. en histoire des sciences. Il a enseigné la philosophie au Collège Édouard-Montpetit (Longueuil) pendant 31 ans (1979-2010), et il enseigne actuellement l’histoire, à titre de professeur associé, au Département d’histoire de l’Université de Montréal. Il travaille également à titre de muséologue pour le Musée des Maîtres et Artisans du Québec (Saint-Laurent), et pour les Muséales (un ensemble de cinq musées) de Mont-Saint-Hilaire. Il a signé quelque cinquante livres publiés au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie, et traduits en diverses langues. Il a présidé la Société de philosophie de Montréal et la Société des écrivains canadiens ; il a été secrétaire de la Société historique de Montréal et de la Société de philosophie du Québec. Il a gagné plusieurs prix pour ses travaux, notamment deux fois le Prix Percy-W.-Foy de la Société historique de Montréal en 1987 and 1988, ainsi que le Prix spécial de français et une Mention spéciale lors des Prix du Ministre [de l’Éducation du Québec] en 1995. En 1999, le Dr Ruelland a reçu la Médaille d’Or du Rayonnement culturel de la Renaissance française (une association parrainée par le Gouvernement de la France) pour le caractère multiculturel de son œuvre et, en 2003, il était adoubé chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques par le Gouvernement de la France pour la qualité de son enseignement et de ses écrits. Site Internet : www.ruelland.ca

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1867-Confederation-2017;

Honouring its Empire Loyalist Foundations:

Sir Charles Tupper, Prime Minister – A History

P1110167z 1Conférencier: Adrian Willison

Quand : Jeudi 20 avril 2017, de 19h30 à 21h

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303 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A7

Conférence en anglais. 

Une conférence loyaliste pour le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, Sir Charles Tupper, descendant de Loyalistes établis en Nouvelle-Écosse, était un des Pères de la Confédération et un défenseur acharné de l’unité canadienne.

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Is There More We Should Remember (on Remembrance Day)?

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Quand : Jeudi 16 mars 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

Conférence en anglais. 

150 ans après la Confédération, le mythe des 2 solitudes est toujours présent. Que nous enseignent les registres historiques sur ce mythe concernant la participation du Québec et du Canada dans la Grande Guerre?

Desmond Dillon Paul Morton OC, Ph.D., FRSC (Calgary 1937- ) est un historien DSC01448z 1canadien spécialisé dans l'histoire des Forces armées canadiennes et des relations politiques et industrielles canadiennes. Il est l'auteur de vingt-cinq livres sur son pays, dont le populaire A Short History of Canada.

Il est Officier de l'Ordre du Canada depuis 1996 et membre agréé de la Société royale du Canada depuis 1985.

Fils et petit-fils de militaires, Morton est diplômé du Collège militaire royal de Saint-Jean et du Collège militaire royal du Canada, après quoi il obtient une bourse Rhodes afin d'étudier à l'Université d'Oxford. Il décroche un doctorat au sein de la London School of Economics puis rejoint les rangs de l'armée canadienne qu'il servira pendant dix ans.

Par la suite, il débute une carrière d'enseignant et sera nommé, en 1986, principal du collège Erindale, à l'Université de Toronto. Il occupera ce poste jusqu'en 1994, date de sa nomination comme professeur émérite à la chaire Hiram Mills de l'Université McGill à Montréal.

Il est notamment l'auteur de la citation : « Pour les Canadiens, la bataille de Vimy, c'est l'expérience de la construction d'une nation. Pour plusieurs, alors et aujourd'hui, elle symbolisait le fait que la Grande Guerre était aussi la guerre de l'indépendance canadienne ...».

Source : Article Desmond Morton (historien) de Wikipédia en français  Consulté 2017-02-06

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REMEMBERING SCOTLAND’S CONTRIBUTION TO MONTREAL

ON THE OCCASION OF ITS 375th ANNIVERSARY

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À l’occasion de son 375e anniversaire)

Conférencier: Révérend J.S.S. Armour, D.D.armour lectyre2 1

QuandJeudi 16 février, 2017, de 19h30 à 21h

Lieu:     Édifice Centennial Hall,

             288, boulevard Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

Conférence en anglais suivie d’une période de questions

Rév. Armour est ministre émérite de l'église St. Andrew and St. Paul sur la rue Sherbrooke - congrégations issues de l’originale Scotch Kirk (Église écossaise) sur la rue Saint-Gabriel, fondée en 1792. À quelques pas de son ancienne église (qui est d'ailleurs l'église régimentaire du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada), nous découvrons la contribution écossaise à la ville de Montréal. A l'ouest, la rue Mackay nommé pour Donald Mackay, un des premiers trafiquants de fourrures; et la rue Simpson, du nom de Sir George Simpson, gouverneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson. L'église est sur la rue Redpath, qui menait autrefois à la maison du magnat du sucre John Redpath, dont le fils Pierre a donné à McGill le Musée Redpath et la bibliothèque Redpath. Amy Redpath vivait en face de l'église dans une jolie maison entourée d’arbres et de vertes pelouses, maintenant cachée par l’édifice Port Royal. Amy a donné le portail Roddick de l'Université McGill, en mémoire de son mari, écossais terre-neuvien de Harbour Grace. À l'est de l'église, il y a la rue Drummond, du nom de la femme de John Redpath, la rue McTavish et la rue Hutchison. Voilà pour les noms de rue! Passons maintenant aux institutions - Trafalgar School for Girls, le Musée des Beaux-arts, Ogilvy, l'hôpital général de Montréal, sans oublier l'université de James McGill, rendue célèbre par un autre Écossais, Sir William Dawson - ses bâtiments donnés par des hommes dont les noms étaient McLellan, Macdonald, Strathcona et Mount Stephen. Et derrière l'église est le Mille Carré Doré, autrefois lieu d’habitations des plus riches familles du Dominion, en grande partie des Écossais. Les historiens parlent d’ascendance anglaise - écossaise serait plus juste, comme vous allez l’apprendre durant cette conférence.
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armour lectyre1J.S.S. Armour détient des diplômes des universités de Toronto, Edinburgh, Memorial et Union Theological Seminary de la ville de New York, ainsi qu'un doctorat honorifique du Collège Presbytérien, Montréal. Il est l'auteur de trois livres et l’éditeur des histoires du Club de curling Royal Montréal, du Collège Presbytérien, Montréal et de l’Église Dissenting Church of Christ à St. John’s, Terre-Neuve. Lors de sa retraite de St. Andrew and St. Paul en 2000, il prend la décision de s’installé à Beaconsfield.

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 Montréal's three beginnings, Hochelaga, Tiohtiagi, and Ville-Marie

 

 

Conférencier: Roy Wright

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Quand : Jeudi 19 janvier 2017, de 19h30 à 21h

 :       Édifice Centennial Hall
             288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4

 

 

Conférence en anglais. Période de questions bilingue.

 

Alors que nous célébrons 375 ans depuis la fondation d'une colonie européenne permanente à Montréal, nous devrions rappeler les deux occasions précédentes où des explorateurs français ont remarqué l'importance du site pour une colonie future, réalisée éventuellement en 1642.  

En 1535, Jacques Cartier s’est rendu à Hochelaga, alors comme aujourd'hui un centre rivalisant avec la colonie de Stadacona en aval du fleuve, dans ce qui est maintenant la ville de Québec. Il l'a décrite comme une communauté d’environ 1500 habitants entourée d’une palissade, et au cours de sa brève visite il a été mené par le chef du village au sommet de Mont Royal.

 

P1560233z 1En 1609 et 1611, Samuel de Champlain a visité les sites de Kahnawake et Montréal (ce dernier marqué avec un A sur sa carte de 1612). Ici, il devait faire portage autour du « Sault Saint-Louis », les Rapides de Lachine, soulignant leur importance aux autochtones rassemblés pour faire diplomatie et commerce. L'importance diplomatique de l'endroit est commémorée dans le nom iroquoien Tiohtiagi, et celle commerciale est encore aujourd'hui une caractéristique importante de Montréal, située à l'entrée de la voie maritime.

 

Enfin en 1642, Paul de Chomedy de Maisonneuve, Jeanne Mance et environ 50 colons français ont commencé à bâtir une communauté sur le site marqué 30 ans plus tôt. La nouvelle colonie fortifiée fut nommée Ville-Marie, en célébration de la vision religieuse du Sieur de Maisonneuve et de Mgr de Laval. P1560225z 1